Qualité bactériologique de l’eau de boisson : chlorer oui ... mais il faut savoir comment, avec quel produit et surtout contrôler !

L’eau de boisson est le premier aliment des volailles. Ses caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques ont un impact direct sur la santé et les performances des animaux. A titre d’exemple, une enquête de 2 ans réalisée par l’ITAVI en France sur 58 élevages de dindes a montré que 70% des diarrhées sont dues à une détérioration de la qualité bactériologique ou physico-chimique de l’eau.

Parmi les agents pathogènes qui peuvent être trouvés dans l’eau destinée aux animaux : E coli, Coliformes, salmonelles, Clostridium Perfringens et bien d’autres germes !

D’où l’intérêt d’un contrôle régulier de la qualité bactériologique et physico-chimique de l’eau destinée à vos animaux. C’est en fonction de ces résultats que les mesures correctives seront mises en place mais il faut savoir que la chloration avec des produits simples comme l’eau de Javel est le plus souvent quasiment inefficace pour assainir les eaux de boisson en présence d’un pH supérieur à 7, de matières organiques ou d’ions séquestrants comme le Fe2+, Ca2+, Mn2+ ... C’est-à-dire presque toujours dans les conditions terrain !

 

En revanche, certaines spécialitésà base deDCCNa dihydrate sont spécialement adaptées aux différentes eaux tunisiennes, et permettent concrètement d’apporter une véritable solution aux problèmes de qualité bactériologique des eaux de boisson en élevage.

En effet, contrairement à l’eau de Javel, qui est rapidement inactivée dans les conditions de terrain, certaines spécialités à base de DCCNa sont actives dans les conditions réelles d’utilisation :

-          en présence d’ions séquestrants (Ca, Fe, Mn), c’est-à-dire en présence d’eaux dures ;

-          en présence de matières organiques ;

-          sur une large plage de pH allant de 5 à 8.

Le tableau ci-dessous résume les principales caractéristiques d’HYDROSEPT, spécialité à base de DCCNa versus l’eau de Javel :

Au-delà, il est indispensable de savoir contrôler et interpréter le taux de chlore libre en bout de ligne afin de s’assurer de l’activité des traitements assainissants entrepris sur l’eau de boisson :

En effet, la dose de chlore libre à atteindre en bout de ligne pour obtenir une activité désinfectante dépend du pH de l’eau :

Attention cependant, la dose de spécialité à base de DCCNa nécessaire pour obtenir un taux de chlore libre suffisamment actif dépendra aussi très largement de l’état de vos canalisations : en présence de biofilm, il faudra parfois traiter plusieurs jours pour atteindre enfin une dose permanente de chlore libre actif en bout de ligne !

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