La qualité du plumage commence au couvoir ... et s'apprécie sur les performances finales à l'abattoir

 

Le plumage chez les volailles à un rôle fondamental pour le bien être de l’animal, tout d'abord durant sa vie dans l’élevage, ensuite pour la qualité de la carcasse après abattage.

La formation des plumes commence durant la phase embryonnaire, dès J9  :  les cellules du derme et de l’épiderme se développement et se différencient de manière à former le follicule plumeux. Le follicule plumeux se forment durant l’incubation : le nombre, la densité et la répartition des follicules plumeux se font au couvoir !

Des études ont permis de mettre en évidence que la température d’incubation, mais aussi la fréquence de distribution de l’aliment aux parents,  étaient des facteurs pouvant affecter le développement du plumage. Récemment  une étude réalisée par l’équipe du Prestage Departement of Poultry Science au North Carolina State University a permis d’approfondir les connaissances sur ces paramètres. Cette étude publiée dans The Journal Applied Poultry Reseach volume 24, conclut que :

-          la température d’incubation influe sur le développement du plumage, notamment sur la variation du plumage sur les différentes parties du corps de la volaille ;

-          cet effet de la température est accentué par le mode de restriction alimentaire pour les parents alimentés selon un mode «  Skip a day », contrairement aux parents nourris tous les jours ;

-          l’effet de la restriction alimentaire est détecté même sur la progéniture des poulettes produites à la fin du cycle de ponte ;

 

Les résultats de cette enquête peuvent être exploités dans les élevages industriels de poulet de chair afin d’améliorer le bien-être des volailles dans l’élevage et surtout réduire le taux de griffure et de lésions cutanées, type cellulite et ampoule au bréchet sur les carcasses de volailles à l’abattoir. 

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