Anémie infectieuse du Poulet, les pertes économiques

 

 

 

L’anémie infectieuse du poulet est une pathologie très souvent sous diagnostiquée sinon méconnue en Tunisie, et pourtant elle est bel est bien présente et confirmée par des diagnostics de laboratoire revelation de la présence d'anticorps par la technique ELISA dans des élevages de reproducteurs et de poulet de chair.

L’anémie infectieuse du poulet peut être à l’origine des pertes économiques très importantes dans les élevages atteints :

  • Elle peut être à l’origine de mortalités de l’ordre de 5%, mais qui peuvent atteindre 60% en cas d’infection implicant d’autres pathologies comme la maladie de Gumboro, la maladie de Marek, la Réovirose...
  • Elle peut être responsable d’un  retard de croissance avec une altération de l’indice de consommation et donc une augmentation des dépenses dues à l'aliment,
  • Elle peut être à l’origine d’une augmentation des dépenses dues aux différents traitements des infections secondaires : dermatite gangréneuse, colibacillose, aspergillose...
  • Elle peut être responsable de chutes de ponte si elle concerne des reproducteurs ou des pondeuses en période de ponte.

 

Ces pertes économiques peuvent être très lourdes et oblige de ce fait un meilleur contrôle de cette pathologie par une application rigoureuse des mesures de biosécurité d’une part et  par le  recours à la vaccination des reproducteurs avec un bon choix du vaccin d’autre part.

La vaccination doit garantir :

  •  Une  meilleure protection des reproducteurs;
  • Une bonne protection des poussins par une transmission d'un bon taux d'Anticorps d’origine maternels;
  • Une facilité de monitoring de la prise vaccinale.

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