CEVALAB CLUB ; dans le cœur de la prescription et la délivrance raisonnées de l’antibiotique en élevage des volailles !

Les membres du réseau Cevalab ont eu l’occasion hier 24 novembre 2022 de se réunir comme à l’accoutumée d’échanger les expériences autour des thématiques d’actualité

Après une présentation de rappel faite par Dr Zied Chtioui Directeur Technique de Ceva Tunisie sur l’évolution du projet Cevalab installé en Tunisie chez 15 partenaires praticiens s’occupant de la santé de l’élevage des volailles, la parole a été donnée au Dr Edam Jebenyeni de l’école vétérinaire de Toulouse qui a essayé, via une visioconférence, de dévoiler la partie cachée de l’iceberg dans les            co-infections respiratoires et a démontré la complexité du contexte sanitaire dans les élevages avicoles des pays du Maghreb et particulièrement en Tunisie.

Le dernier intervenant, Professeur Khaled Kabboudi a rappelé l’importance des bonnes pratiques de l’antibiothérapie en aviculture en mettant l’accent sur les valeurs ajoutées et les limites des associations des antibiotiques dans les protocoles de traitement et de métaphylaxie.

Les messages clefs qui ont été retenus sont les suivants :

Le contexte sanitaire dans les élevages est très complexe, les études ont montré que dans plus de 70% des cas de pathologies respiratoires, il y a une association de 2 et plus (allant jusqu’à 7) malfaiteurs  

La résistance des bactéries aux antibiotiques est alarmante ! il est temps de réagir et rapidement afin de mettre en synergie les efforts de tous les intervenants en santé animale pour combattre ce fléau menaçant la pérennité de l’élevage en Tunisie.

A l’échelle des praticiens, il faut veiller à ne prescrire et ne délivrer les antiinfectieux qu’après recours obligatoire à l’antibiogramme.

LES SALMONELLES !! il est temps de se réveiller et prendre le dossier au sérieux par les autorités compétentes ! réviser la législation en vigueur, et réfléchir en plus des mesures de la biosécurité à la possibilité d’introduire la vaccination dans les protocoles de lutte

On ne peut plus continuer à accepter les problèmes d’indisponibilité des vaccins à cause d’un mode d’approvisionnement obsolète qu’il faut obligatoirement changer  

Les lois qui régissent les médicaments vétérinaires doivent être amendées au profit du vétérinaire le seul garant du bon usage, de la santé animale et de la salubrité des denrées alimentaires d’origine animale

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