Avec beaucoup d’enthousiasme et de motivation s’est tenue le 30 avril 2025 la 19e édition de la Journée Scientifique Vétérinaire, organisée conjointement par Ceva Santé Animale et la société Dick du groupe Poulina. Deux acteurs et partenaires engagés, complémentaires et unis par une même ambition : faire progresser la santé animale au service d’une aviculture performante, durable et responsable.

Le thème de cette année

 Maladies émergentes et ré-émergentes : solutions innovantes de contrôle, reflète parfaitement les enjeux sanitaires qui se posent à nous, aujourd’hui. Dans un monde où les équilibres biologiques sont en perpétuelle évolution, où les interactions entre espèces et environnement se multiplient, où les pressions économiques s’intensifient, la maîtrise sanitaire est un défi quotidien.

Les maladies émergentes, dont l’adenovirus provoquant l’hépatite à corps d’inclusion, viennent menacer nos élevages, avec des souches en constante évolution, et aux comportements parfois inattendus. Ce qui impose une stratégie de lutte performante associant tous les outils classiques et innovants depuis la biosécurité jusqu’à la vaccination avec des vaccins opportuns.

 Les maladies ré-émergentes, dont l’influenza aviaire faiblement pathogène H9, longtemps sous-estimées, réapparaissent avec une dynamique nouvelle, fragilise le système immunitaire de nos élevages, agissant dans la plupart du temps en co-infections avec d’autres germes malfaiteurs, affectant ainsi la rentabilité des élevages et posant des questions diagnostiques complexes.

Et enfin, la salmonellose, que nous connaissons bien, nous rappelle qu’un pathogène peut être endémique et pourtant toujours source d’alerte, en particulier lorsqu’il touche à la sécurité alimentaire et à l’interface entre santé animale et santé publique.

Ces trois pathologies, choisies pour structurer le programme scientifique du jour, ont été abordées sous différents angles : épidémiologie, diagnostic, biosécurité, traitements, mais aussi perspectives de vaccination, surveillance et gestion intégrée du risque.

Nous avons eu le privilège de pouvoir compter sur des intervenants de très haut niveau

Pr Moncef Bouzouaia                ABConsulting

Pr Khaled Kaboudi                     Ecole Nationale de Médecine Vétérinaire  

Dr Imen Arbi                               Institut Pasteur de Tunis

Dr Sonia Sakhria                         Institut de Recherche Vétérinaire de Tunis

Dr Hanane Balil                          Ceva Santé Animale

Dr Jaime Sarabia                        Ceva Santé Animale

Mr Paul Creach                          Ceva Santé Animale

A la suite des travaux, certaines recommandations étaient ressorties et communiquées publiquement, puis validées par l’assistance composée de plus de 300 opérateurs de la filière avicole répartis entre Médecins Vétérinaires, éleveurs producteurs, ingénieurs de productions, représentants d’organismes et d’institutions et des chefs d’entreprises…

 

LES RECOMMANDATIONS 

Adenovirose :

1° Engager une Étude épidémiologique pour évaluer la prévalence de la maladie à l’échelle nationale

2° le sérotypage/génotypage est primordial dans le contrôle de la maladie

3° Continuer à hyperimmuniser les reproducteurs pour protéger les poussins par les anticorps d’origine maternelle

Influenza aviaire faiblement pathogène H9 :

4° Tenant compte que la vaccination par des vaccins inactivés ne peut pas assurer à elle seule à la fois UNE IMMUNITE HUMORALE, MUCOSALE et CELLULAIRE, il est recommandé d’introduire les vaccins innovants tels que les vaccins vectorisés

Salmonelles :

5° Travailler sur des nouvelles directives pour le contrôle des salmonelles dans les aliments surtout “Aliment des reproducteurs” en tant que 1e facteur déterminant la prévalence des salmonelles

6° Dans le contrôle des salmonelles, aucune approche n’est efficace à 100%

C’est une œuvre de longue haleine, combinant tous les moyens disponibles pour atteindre le but

Se priver de l’un ou l’autre des moyens de lutte est une perte d’argent, une perte de temps et une fuite de responsabilité

7° Dans un contexte à prévalence élevée, il est recommandé de commencer au moins par autoriser la vaccination des reproducteurs

Recommandation générale :

8° Mise en place d’un réseau de surveillance de la pathologie aviaire comprenant des vétérinaires, des éleveurs, des institutions, des groupements interprofessionnels, des laboratoires d’analyses...) 

 

Les présentations sont mises à votre disposition sur notre site web www.ceva.tn  

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